Qu’est-ce qu’une pathologie traumatique?
Tout d’abord, une pathologie traumatique regroupe les pathologies de type entorse, fracture ou luxation, dont le traitement a été chirurgical ou conservateur (immobilisation par plâtre ou attelle) ainsi que les pathologies tendineuses ( tendinopathie calcifiante ou non) et musculaires (claquage, élongation …).
Cela englobe aussi les contusions (un coup ou un choc direct sur un muscle, un tendon…).
Enfin, certains traumatismes nerveux, comme lorsque par exemple un nerf est compressé suite à un choc ou un faux mouvement, peuvent être identifiés comme une pathologie traumatique.
Quelle est la meilleure prise en charge?
La rééducation de ce type de pathologie en balnéothérapie est une approche particulièrement efficace, car elle permet de combiner les bienfaits de l’eau avec des exercices de rééducation fonctionnelle adaptés, doux et surtout progressifs.
L’eau offre à la fois une résistance et une flottabilité, permettant ainsi de travailler la mobilité et la force musculaire de manière fonctionnelle.
Avant de commencer votre rééducation aquatique
Avant de débuter tout programme de rééducation aquatique, il est essentiel de consulter votre médecin puis votre kinésithérapeute pour évaluer la pathologie, écarter toute contre-indication thérapeutique et définir un plan de rééducation personnalisé.
Les avantages de la piscine pour commencer votre rééducation?
La rééducation dans une piscine repose sur plusieurs principes fondamentaux :
La flottabilité : L’eau permet de réduire le poids du corps, ce qui soulage les articulations et les tissus affectés par le traumatisme. Cela permet de réaliser des exercices plus facilement et sans risque de surcharge.
La résistance : L’eau exerce une résistance uniforme et constante qui permet de renforcer les muscles et d’améliorer la souplesse des articulations tout en étant plus douce qu’un entraînement en salle ou en plateau technique.
Le massage: la fonction massante ou draînante de l’eau apporte un bien-être rapide.
La chaleur : chez Kosmo, nous chauffons l’eau entre 33°C. La chaleur de l’eau peut avoir un effet bénéfique en réduisant la douleur, en augmentant la circulation sanguine et en détendant les muscles.
La piscine est ainsi le cadre idéal pour démarrer doucement et progressivement votre rééducation.
Que pouvez-vous attendre de la balnéothérapie?
Les principaux objectifs de la rééducation dans une piscine sont les suivants :
Réduction de la douleur : en utilisant l’effet apaisant de l’eau chaude et les mouvements doux.
Restaurer la mobilité articulaire : favoriser la récupération de l’amplitude de mouvement de l’articulation ou du membre affecté.
Renforcer les muscles : travailler la musculation sans risque de traumatisme supplémentaire.
Restaurer la fonction motrice : permettre un retour progressif à l’activité physique quotidienne et sportive.
Bien sûr, le succès de votre rééducation en piscine dépend aussi de vous, de votre capacité à respecter un rythme de séance défini, et de votre motivation!
Quels sont les types d’exercices en fonction de votre situation?
Phase 1: Rééduction de la douleur et de l’inflammation
En début de parcours de soins, la rééducation dans l’eau commence généralement par des exercices doux et amples visant à réduire la douleur et l’inflammation. Il s’agît là de protéger la blessure tout en maintenant une certaine mobilité.
Nous avons un tapis de marche, un vélo, un trampoline et tout un éventaill d’équipements aquatiques pour calibrer l’exercice en fonction de votre situation.
De plus chez Kosmo, des jets hydromassants sont proposés, souvent en fin de séance, pour un moment de détente musculaire en complément des exercices réalisés.
Phase 2 : Récupération de l’amplitude de mouvement
Une fois la douleur maîtrisée et l’inflammation réduite, les exercices sont adaptés pour récupérer progressivement de la mobilité.
Par exemple, dans le cas d’une entorse à la cheville, vous pourrez être amenés à faire des mouvements de flexions et d’extensions de votre cheville, en charge ou en décharge en faisant varier votre immersion dans l’eau pour plus ou moins de contraintes. Pour se faire vous serez aidés par des palmes, des frites, des pieds lestés, des planches et des élastiques selon votre évolution et vos capacités pour vous aider à restaurer la fonction et vous dépasser.
En utilisant la résistance de l’eau, vous pouvez aussi réaliser des étirements progressifs des muscles et des tendons affectés. Ces étirements doivent être faits lentement et sans forcer.
Et toujours sur le contrôle de votre thérapeute.
Phase 3 : Renforcement musculaire et travail du mouvement
En parallèle de l’objectif de restauration de la mobilité, l’accent est mis sur le renforcement musculaire et l’amélioration de la qualité du mouvement.
Exercices de renforcement : L’eau décharge le poids du poids mais elle crée aussi une résistance qui permet de renforcer les muscles. Par exemple, marcher dans l’eau, effectuer des montées de genoux, des fentes ou des squats aquatiques, ou encore travailler avec des flotteurs (frites, haltères, planches…)pour ajouter de la résistance.
Exercices de proprioception et d’équilibre : Travailler l’équilibre dans l’eau permet de stimuler les mécanismes de proprioception, essentiels pour prévenir de nouvelles blessures et de futures chutes.
Par exemple, le trampoline aquatique pourra nous servir à améliorer votre proprioception grâce à l’instabilité de sa toile. Il sera ainsi possible d’effectuer des exercices sur une seule jambe, de manière dynamique ou statique… nous ne manquons pas de créativité
Exercices de coordination : Dans l’eau, on peut effectuer des mouvements coordonnés des membres supérieurs et inférieurs, ce qui aide à rétablir les fonctions motrices du corps tout en variant les résistances et la vitesse d’exécution tel que l’on pourrait le faire en dehors de l’eau mais avec l’avantage de diminuer les contraintes et les impacts sur ses articulations.
Par exemple, vous pourrez faire des exercices avec des flotteurs, des planches ou des haltères : cela permet d’augmenter la résistance et de cibler des groupes musculaires spécifiques.
Phase 4 : Retour à l’activité fonctionnelle et sportive
À ce stade, la rééducation dans l’eau permet de vous préparer à reprendre vos activités quotidiennes voire sportives.
Par exemple, en faisant des exercices de course dans l’eau sur notre tapis: Courir dans l’eau permet de travailler la musculature des jambes tout en minimisant les impacts sur les articulations.
Nous avons toujours les moyens d’adapter la rééducation à un sport spécifique : Si vous êtes un sportif ou une sportive, des exercices peuvent être adaptés en fonction du sport pratiqué. Par exemple, pour un coureur, des exercices de renforcement des jambes et des hanches dans l’eau seront utiles. Ou des sauts!
Faîtes-nous confiance, nous ne manquons pas d’imagination chez Kosmo!
Fréquence et durée des séances?
La fréquence des séances dépendra du bilan initial mais aussi et surtout de l’évolution de votre pathologie, mais en général il faut compter en moyenne 2 séances par semaine pour se sentir évoluer.
Une séance dure 30-35minutes. Prévoyez de rester chez Kosmo 1h dans votre emploi du temps, ce qui inclus le fait de se préparer, de se rhabiller et de répondre à vos questions.
Votre thérapeute déterminera avec vous le meilleur parcours de rééducation possible, en alternant si besoin avec des séances en salle ou dans notre gymnase. Pour la meilleure progressivité possible sans générer de nouvelles blessures!
Conclusion
La rééducation en piscine est un moyen très efficace pour traiter une blessure, car elle permet de travailler sur la mobilité, la force, et l’endurance tout en minimisant le risque de blessure nouvelle. Elle se déroule par étapes progressives, en fonction de l’évolution de la blessure, de la douleur et des objectifs de rééducation. Grâce à la résistance et à la flottabilité de l’eau, les exercices peuvent être réalisés en toute sécurité et avec un moindre risque de surcharge, ce qui en fait une méthode très appréciée pour la récupération fonctionnelle après une blessure.
Et chez Kosmo, nous en sommes fans!